Art, etc.


Dino Valls. Ces corps qui se contorsionnent, ces visages qui nous dévisagent


080-MYSTERIUM-CONIUNCTIONIS-(abierto) (Copier)

 

093-LIMBUS

Limbus, huile sur toile, 63 x 60 cm, 2009. ©Dino Valls

Dino Valls peint des regards tristes et bleus qui fixent le spectateur avec l’intensité de l’impuissance. Ces regards au bord des larmes, presque christiques, portent la douleur mais aussi le silence. Une atmosphère un peu embarrassée semble flotter : comment appréhender les corps dénudés de ces jeunes femmes aux lisières de l’adolescence, marquées par des contraintes physiques et psychologiques, si ce n’est à la fois sous l’angle de la compassion et du voyeurisme ? Les corps en effet se contractent, répondant à ces visages qui nous dévisagent. La pudeur en parait oblitérée, car l’œil du regardeur est un œil qui ausculte, à l’instar du chirurgien qui plie les enveloppes de chair, au prétexte de la science et de la médecine.

107-PROSCAENIA

Proscaenia, huile sur toile, 100 x 70 cm, 2011. ©Dino Valls

111-DIES-IRAE

Dies-Irae, Huile sur toile, polyptyque de 7 pièces, 74 x 100 cm, 2012. ©Dino Valls

 

À lire sur le site boum!bang!
Site de l’artiste : ici

image de couverture : Mysterium Coniunctionis (Triptico Abierto), huile et feuille d’or sur toile, 70 x 100 cm, 2006. ©Dino Valls

 

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