Art, etc.


Géodésie, l’impossible tracé. Galerie Odile Ouizeman


Theodore Fivel, _Sand_, sculpture de sable, 100x25x200 cm, 2014 (Copier)

C’est par la pratique du dessin que les premiers cartographes purent témoigner des contrées éloignées. Les cartes constituent en effet un acte de représentation du monde et, en cela, elles entretiennent originellement une proximité avec les pratiques plastiques figuratives.

Or avec l’exposition « Géodésie, l’impossible tracé », la galerie Odile Ouizeman nous rappelle que le geste cartographique ne consiste pas à mimer le réel tel un calque, il aspire au contraire à manifester des réalités sous-jacentes, parfois indicibles ou invisibles. La carte désigne alors un motif privilégié pour la création aussi bien que pour une saisie plurielle du réel. Bien davantage, elle est sans doute une nécessité plastique, cognitive et fonctionnelle, lorsque se confronter à la fluidité du monde contemporain devient une injonction, comme le fit remarquer Nicolas Bourriaud en 2003, à l’occasion de l’exposition GNS au Palais de Tokyo.

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Image de couverture : Theodore Fivel, Sand, sculpture de sable, 100x25x200 cm, 2014.

Brigitte Zieger, _El Dorado_, Film d’animation HD, 7 mn, couleur, 2013 (Copier)

Brigitte Zieger, El Dorado, Film d’animation HD, 7mn, couleur, 2013

Pauline Delwaulle, l'ile, film, 24mn, production le fresnoy-studio national des arts contemporains, 2012 (Copier)

Pauline Delwaulle, l’Île, film, 24 min, production le Fresnoy-studio national des arts contemporain, 2012.

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Laurent Pernot, Badlands, Série Et si demain, les grandes forces de la nature se rejoignaient pour liquider l‘avènement de la révolution industrielle et de la postmodernité ?, épreuves sur papier baryté, 30 x 40 cm, 2014

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